50 ans d’une grande histoire - L'esprit du Judo - 20/02/2013

Actualités du 20-02-2013

 

Club de la semaine - Judo Club du Stade Laurentin (Alpes-Maritimes)

50 ans d’une grande histoire

600 licenciés pour 30 000 habitants - Président : José Allari - Vice-président : César Allari - Directeur technique : Manuel Armitano - Budget : 150 000€.

Pères fondateurs et respectivement actuels président et vice président du Stade Laurentin, José et son frère César, tous deux Allari, vont célébrer le 22 décembre les 50 ans du club. Une date symbolique qui doit raisonner au-delà des Alpes-Maritimes tant le Stade Laurentin et la famille Allari ont fait parler d’eux depuis toutes ces années. Bien plus qu’un club, une manière d’enseigner, un savoir-faire et surtout un savoir-vivre que les deux frères ont appris très tôt. « Tout a démarré avec M. Grandjean en 1952 au dojo du Nérolium. Nous avons passé cinq années sous sa houlette et appris les fondements de cette pratique, ce cette manière de vivre. Après quelques titres et un bref passage au Judo Club de Monaco, nous avons décidé de remonter, mon frère et moi, le club de notre enfance durant l’année 1962 ». Depuis ce temps-là, José raconte que tout est allé très vite : « Trois ans plus tard, la mairie nous a prêté un petit local, et le nombre de licenciés a doublé passant de 15 à 30. Dès lors, on a commencé à avoir une équipe compétitive enchaînant les podiums en championnats de France : 1974, 1975, jusqu’à la consécration en 1977 avec un titre de champion de France cadets par équipes. » Depuis, la plaque tournante du judo azuréen a enregistré une vingtaine de podiums. Le signe d’une formation irréprochable et dynamique, mais également de la présence de grands hommes qui ont marqué le club de leur empreinte. « Sur ces cinquante années, le Stade Laurentin nous a procuré beaucoup de joie, mais aussi des rencontres formidables », insiste le vice-président, César Allari avant d’énoncer quelques-uns de ces grands noms : « Éric Colleuil, vice champion d’Europe juniors et médaillé au tournoi de Paris, Michel Nowak, médaillé olympique et multiple médaillé européen et national, les frères Spinosa, Thierry Bedini et j’en passe… ». Parce que la force du Stade Laurentin réside surtout dans cet esprit de rencontre et d’ouverture, sur et hors du dojo, initié par la famille Allari. « Pour moi, les 50 ans du club représentent surtout les deux piliers que sont César et José. Ils ont formé autant de champions que de professeurs et de personnes aimant tout simplement la pratique du judo au travers de valeurs familiales ». Cette famille Allari, Manuel Armitano, directeur technique au club, l’a intégré lorsque sa mère a épousé José. Pour lui, le Stade Laurentin… est à part. « Les relations entre les adhérents vont au-delà de la pratique. Tous les étés, nous organisons un stage en montagne qui se veut à la fois gastronomique et à base de judo intensif dont le but est de créer une cohésion favorable à la progression. Aujourd’hui, ce sont les jeunes féminines qui représentent la locomotive du club, en équipe et en individuel. Clémence Aime, Barbara Briand, Samantha Cuzzocrea, Laura Rolfo, Fanny Cagnol et Élodie Mazy ont intégré cette famille, et réalisé quelques bonnes performances chez les cadettes. On espère continuer ainsi en les amenant le plus loin possible. »

Samedi, les frères Allari recevront, dans leur nouveau dojo flambant neuf, la grande famille du judo azuréen et hexagonal à commencer par les actuels et anciens adhérents du club. De grands noms du judo seront également de la partie, dont Henri Courtine, unique 10e dan de France. Une fête qui se veut symbolique, oui ! Mais qui renvoie à un passé historique très fort et à un avenir prometteur.

Le site du club ici.

T.B.